L’entretien professionnel ne doit pas être confondu avec l’entretien annuel d’évaluation. En effet, ce dernier porte davantage sur l’évaluation du travail et la définition des objectifs pour l’année ou les années à venir, tandis que l’entretien professionnel doit porter sur les aspirations du salarié et permettre d’étudier ses perspectives d’évolutions professionnelles. Cet entretien permet aussi d’identifier les besoins en formation.
En somme, l’entretien professionnel permet au collaborateur de se projeter dans l’avenir en toute sérénité.
L’entretien professionnel tend à accompagner le collaborateur dans ses perspectives d’évolution professionnelle et à identifier ses besoins de formation.
La loi ne précise pas le contenu de l’entretien professionnel, en dehors du fait que l’employeur doit informer le salarié sur la validation des acquis de l’expérience professionnelle (VAE). Ainsi, à défaut de stipulations dans l’accord de branche ou d’entreprise, l’employeur est libre de définir le contenu de l’entretien professionnel en fonction des orientations stratégiques de l’entreprise.
L’entretien professionnel doit avoir lieu pendant le temps de travail et dans les locaux de l’entreprise.
L’entretien professionnel a lieu tous les deux ans afin d’envisager avec le collaborateur les axes de développements possibles en matière de compétences et d’identifier les besoins de formation.
Toutefois, vous devez proposer un entretien professionnel à tout collaborateur qui reprend son activité après une période d’interruption due à :
Aussi, tous les six ans, l’entretien professionnel donne lieu à un état des lieux récapitulatif du parcours professionnel. Au cours de ces six ans, le collaborateur devra avoir bénéficié de la réalisation des entretiens professionnels et d’au moins deux des trois mesures suivantes : formation, évolution professionnelle, certification professionnelle par la formation ou par une validation des acquis de l’expérience (VAE).
Lorsqu’au cours de ces six ans, le collaborateur n’a pas bénéficié des entretiens professionnels prévus tous les deux ans et d’au moins deux des trois mesures citées ci-dessus (formation, évolution professionnelle, certification ou VAE), l’employeur sera sanctionné. En effet, il devra abonder à titre correctif le compte CPF du collaborateur de 100 heures pour un salarié en temps plein et de 130 heures pour un salarié à temps partiel.
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